Hier je voyais à la télé lors d'une coupure publicité, un appel aux dons pour l'OAA (Orphelins apprentis d'Auteuil), une organisation renommée à Paris et ailleurs en France où se trouvent des centres de formation attachés. Le siège de l'OAA est toujours situé 40 rue de La Fontaine à Paris (16e arrondissement). Le but de cette organisation est d'aider les jeunes et leurs familles en les formant à un métier. La Fondation a été créée en 1866 et sous la tutelle de l'Archevêché de Paris, et reconnue d'utilité publique. Si cela vous intéresse, voici un lien pour explications supplémentaires : Orphelins Apprentis d'Auteuil.

Il y a deux mois, lors de l'anniversaire (le 20 mars) de mon frère aîné décédé lors d'un accident de travail à l'âge de 20 ans en août 1970, j'évoquais la galère que toute notre fratrie avait subie dans nos jeunes années, les orphelinats ou familles d'accueil. 

J'ai deux frères cadets, dont le premier, Bernard, ne désirait pas poursuivre des études après l'école primaire, pour lui les autorités de l'Aide sociale à l'Enfance choisirent de l'envoyer à Paris, dans l'établissement du 16e arrondissement dont je parle plus haut, au siège de l'OAA. Ce furent trois années très dures pour lui, vraiment séparé du reste de sa famille. Nous nous écrivions fréquemment cependant.

Sur place il y avait deux cinémas, l'un à l'usage des apprentis, l'autre dans le même quartier et ouvert à tout public, c'était le même projectionniste qui s'employait dans ces deux salles, il prit sous son aile mon frère Bernard, qui devint lui aussi projectionniste à la fin de son apprentissage.

Vous savez sans doute que la flamme du Soldat Inconnu sous l'Arc de Triomphe à Paris est ravivée chaque jour à 18 h 30. Il y a un programme, une sorte de tour de rôle, pour qu'une association, un syndicat, une organisation soit choisie pour raviver la flamme à une date prévue. Un jour c'était au tour de la Fondation des Orphelins Apprentis d'Auteuil. Mon frère était reconnu comme élève particulièrement méritant par l'établissement et fut choisi pour avoir l'honneur de raviver la flamme sous l'Arc de Triomphe. 

Comme souvent dans ces occasions un photographe professionnel prit quelques clichés dont j'ai hérités finalement. Sur la photo ci-dessous, le jeune homme aux gants blancs et bien habillé pour l'occasion, c'est mon cher frère Bernard. Notre maman en était très fière à juste titre.

Samedi après-midi, ma fille m'a invité à me rendre à un forum d'associations auquel elle participait avec beaucoup d'autres bénévoles, dans la commune voisine de la nôtre, Ecully précisément, cité autrement mieux connue comme accueillant le siège principal en France de la police technique et scientifique, c'est juste au nord-est de Lyon.

Mais pourquoi donc cette invitation ? C'est qu'Ariane a rejoint une équipe de bénévoles d'un "Répare Café" à Ecully, qui a pour vocation de tenter de remettre en fonctionnement des outils et divers appareils mécaniques ou électriques, et ici ce n'est pas une succursale de magasins d'électroménager ni de concessions automobiles...

Il faut et il suffit d'avoir de la patience, un peu d'expérience (qu'on acquiert en pratiquant), de la jugeotte, bref tout ce qu'il faut pour ne pas aller trop loin quand même, ce qui évoquerait plutôt le surnom de "'brisefer" ! Des mains en or n'est pas superflu...

Vous allez penser "tel père telle fille", vous n'auriez pas complètement tort, je raconte qu'autrefois il m'est arrivé de réparer chez moi des fers à repasser, des moulins à café électriques, et savez-vous par quoi je commençais ? La première chose que je regardais, c'était la prise de courant ! C'est un conseil qui vaut toujours !

Le forum accueillait bien d'autres stands comme c'est de coutume...

Sur une des photos, voyez Ariane aux prises avec une machine à coudre moderne, coincée. Sa propriétaire s'est renseignée auprès d'une entreprise commerciale de réparation : le devis lui-même n'est pas gratuit pour ce type de machine : comptez plus de 100 euros ! Je parle bien du devis, pas de la réparation elle-même...

Ma fille m'a corrigé pour cette erreur de thème, il ne s'agissait pas d'un forum d'association mais de la fête du Printemps, mais je suis sûr que vous l'aviez deviné...

Fabienne désirait adopter un autre petit chien, suite au départ de notre cher ami Mandrake, grand globe-trotter devant l'Eternel. C'est maintenant chose faite pour notre 3e visite à la SPA de Lyon en une semaine. Voici donc Kildor, jeune terrier croisé de 3 ans, qui vivait jusqu'alors au bout d'une laisse dans une déchetterie, toujours dehors. En tout cas il n'a pas l'ait d'être un chien aboyeur, il ne craint pas non plus les chats qui le laissent indifférent apparemment. Il lui faudra s'habituer à la vie en appartement, quitte à se promener souvent, ce qui lui donnera l'occasion d'apprendre la propreté qu'il ne connait peut-être pas encore.

Le voyage en voiture l'a intéressé, lui qui n'a sans doute jamais vu grand chose dans sa vie antérieure.

Pour le moment Shaddy est monté en haut de son belvédère, comprenez le haut du meuble du salon, aux aguets, c'est mieux comme ça pour le moment, le temps pour notre chat de comprendre qu'il n'a rien à craindre du nouvel arrivant...

Bonsoir, pour Solange et tous nos amis des blogs, voici un premier flou-net que je viens de fabriquer à l'aide d'un petit programme écrit tout à l'heure. Pas de long discours ici, il n'y qu'à regarder : un flou-net est un trucage photo qu'on réalisait autrefois sous la lampe d'un agrandisseur avec un négatif et un papier sensible.

Ici le trucage est minimal : je pars d'une photo numérique nette (ma fille à l'âge de 6 ans, éblouie par le soleil elle fait une petite grimace). Avec un logiciel de retouche j'enregistre un exemplaire de la photo mais floutée. Puis avec mon petit programme, je fusionne les deux (50% de la première, 50% de la seconde).

Et voici le résultat : 1 Ma fille Ariane nette;

2 même photo floutée;

3 résultat fusionné : photo en flou-net.

Il y a 9 ans en arrière, dans la maison où nous habitions, nous avions accueilli involontairement une nombreuse famille de souris, qui passaient probablement par une fente dans un mur d'une cheminée qui ne fonctionnait plus. En peu de temps nous avons vu des fils de téléphone grignotés tandis que les souris étaient quand même très discrètes, Mandrake parfois s'en apercevait mais ne savait guère l'exprimer. J'ai installé des "tapettes" et tué ainsi 6 ou 7 souris, bien à regret, je ne veux aucun mal aux animaux. J'ai donc trouvé une recette pour prendre au piège des souris sans les tuer. J'ai pu ainsi prendre deux souris, les dernières de la famille, et les renvoyer vivantes au fond du grand jardin.

Par la suite nous avons adopté Shaddy, à l'âge de deux mois, qui s'est révélé être un excellent chasseur, trop même vue l'hécatombe parfois dans le jardin : lézards, souris et autres petits rongeurs, mésanges charbonnières. J'ai remisé le piège, laissant Shaddy à ses occupations mais avec une limite, passé 17h quand il rentrait il ne sortait plus de la maison, ce qui réduisait sa chasse... Parfois c'était une sorte de jeu car j'ai vu un jour une souris tourmentée durant une bonne demi-heure s'enfuir bien vivante sous un tas de tuiles au sol.

Un morceau de fromage est attaché à un fil au fond de la bouteille, quand le fromage ne retient plus le fil, deux élastiques ramènent le haut de la bouteille vers le bas et ferment le piège, la souris est prise vivante et on peut la replacer loin de la maison.