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Nous avions rendez-vous près de l'entrée principale du Parc de la Tête d'Or à Lyon, dénommée "Entrée des Enfants du Rhône" en raison de la présence d'un monument juste à côté en hommage aux soldats de 1870 qui ont défendu Lyon. Il se trouve que c'est le premier monument de ce genre que j'ai vu dans ma vie en arrivant à Lyon en 1995, c'est assez dire si cette guerre est tombée dans l'oubli après la survenue des deux guerres mondiales, et pourtant cette guerre nous a valu la perte de l'Alsace et de la Lorraine ! Mais nos poilus de 1914 l'avaient bien en tête !
Cette rando de mercredi matin a été plaisante, nous sommes entre amis, nous papotons sur l'actualité récente, du froid de ce matin, d'une pluie qui ne dura que 5 minutes, des magnifiques couleurs de l'automne relativement ternes car le soleil a manqué, il a refait surface juste pour quitter la rando peu après midi !
A propos d'actualité, je ne vous dirai pas ce que nous pensons en majorité sur celle-ci, judiciaire notamment, on parle volontiers comme chaque fois de complot politique. Mais à nos âges nous sommes un peu les descendants de Montesquieu, privilégiant le droit avant toute autre considération, comme je le dis souvent : quand on se sait plus quoi faire il faut revenir aux fondamentaux, et ici ce qui prime dans notre Etat de droit c'est la séparation des pouvoirs. Et le pouvoir judiciaire doit faire appliquer la loi !
Comme toujours sur mes photos, un clic au centre permet de les voir sur grand écran...
Le magnifique portail de l'Entrée des Enfants du Rhône
Passage par le Musée d'Art contemporain, à la Cité internationale
La passerelle de la Paix, piétonnière, réunissant Caluire et Lyon à cet endroit
En contrebas de la passerelle un chantier de construction d'une piste de skate
Une petite pause face aux remous du Rhône
Un héron cendré faut une pause comme nous !
Le maître du chien a expliqué que son toutou était handicapé à l'arrière,
l'appareil lui permet de se déplacer grâce à ses pattes de devant !
Retour au parc, ici près du jardin botanique
L'île Mahatma Gandi, en hommage au célèbre indépendantiste indien
Fin de la rando, le soleil sera là dans quelques minutes !
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A la demande générale, n'en pouvant plus de messages abondants recueillis par une boîte aux lettres débordante, je ne puis que me répandre sur ce blog et révéler un secret d'état, celui de comment on fait pour réussir des bricelets !
Deux recettes ici, mais il en est certainement d'autres, il faut un moule approprié, celui de Téfal Collections est très bien, d'autant que l'appareil supporte bien d'autres moules.
Pour commencer, voici une recette pour bricelets sucrés, on peut en faire entre 20 et 30 selon les quantités que vous pouvez adapter en proportion :
Mélangez dans un grand récipient 175 ml de crême double, 125 ml de vin blanc et 110 g de sucre en poudre jusqu'à dissolution complète du sucre. Ajoutez peu à peu 150 g de farine et une pincée de sel. Tournez bien l'ensemble pour obtenir une pâte homogène, puis laissez reposer deux heures à couvert sur la table de la cuisine. Après quoi vous pouvez aromatiser avec une cuillère à soupe d'alcool que vous préférez (Kirsch par exemple).
Le moule permet de faire deux bricelets à la fois, mettez une cuillère à soupe de pâte pour un grand bricelet sur chaque surface, laisser cuire deux minutes.
Sortez les deux bricelets, attention c'est brûlant, vous disposez de quelques secondes pour en faire des cigarettes russes en les tournant autour d'un crayon à papier, ou laissez les biscuits plats, ils durcissent en quelques instants sortis des moules. Vous pouvez les garnir d'une cuillère de sucre glace au moment de servir...
Je pense qu'à l'abri dans une boîte ils peuvent se conserver plusieurs jours. Bon appétit !
Et voici maintenant la recette des bricelets au gruyère agrémentée des photos :
Les ingrédients pour une trentaine de bricelets : 300 g de farine, 75 g de beurre pommade,
150 g de gruyère râpé finement, 2 cuillères à café de moutarde, du poivre,
1 demi-cuillère à café de sel et 100 ml d'eau.
Incorporez les ingrédients progressivement en commençant par le beurre pommade (le tourner jusqu'à ce qu'il devienne mou).
Une fois une grosse boule obtenue, laissez reposer au moins une demi-heure.
La pâte est alors ferme, faites des boules plus petites de 3 cm de diamètre environ.
Laissez cuire 3 à 4 minutes avant de retirer les bricelets.
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Récemment j'ai monté une nouvelle maquette en bois, un circuit à billes électrique, du constructeur ROKR, c'est le "Marple Run Spaceport", celui-ci est plus sérieux que les précédents que j'ai montés et qui souffraient de trop de frottements, lesquels menaient à la casse de certains éléments. Ici c'est bon, ça roule, on peut le faire fonctionner manuellement ou avec un petit moteur électrique branché à une prise USB-C reliée à un chargeur ordinaire pour smartphone. Où ça devient intéressant c'est qu'il arrive parfois qu'une bille sorte du circuit, il s'agit alors de coller une barre au bon endroit pour éviter cette sortie, et ce n'est pas si facile, à voir comme le circuit est quand même assez compliqué !
Il sera complété bientôt par un autre circuit du même genre mais différent, les deux seront reliés grâce à un kit de connexion fourni par le fabricant, affaire à suivre donc !
Pour l'heure voici quelques étapes du montage et une courte vidéo en cours de fonctionnement électrique, cela a intéressé mon chat dont on devine la queue sur la vidéo, j'ai dû l'éloigner un peu pour éviter un souci...
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Voici un texte que j'ai écrit entre octobre et décembre 1996, alors que j'étais au fond du trou matériellement, mais avec encore toute ma tête, ma fierté, et l'espoir de m'en sortir, je découvrais Lyon l'année précédente et je tentais d'y trouver un emploi au plus vite, ce qui sera fait quelques mois plus tard...
Ce texte est une plaisanterie à insérer dans ma rubrique "L'humour c'est du sérieux !" A vous de me lire jusqu'au bout, voire deux fois plutôt qu'une ! Notez que je suis né à Auchel (Pas-de-Calais), la commune ici citée, Bourg-Auchel, n'existe pas mais vous devinez qu'il y a quand même un lien avec moi...
Le Conseil municipal de Bourg-Auchel s’était réuni pour élire un nouveau maire, et son premier acte avait été d’accepter le voeu testamentaire du maire défunt, ingénieur des mines, de faire déposer une couronne sur sa tombe chaque année à la Toussaint, cela d’autant plus facilement que ladite tombe avait toutes les allures d’un monument à la gloire des mineurs.
Le décès étant récent, une quinzaine de jours avant la Toussaint, l’ouvrier du village avait reçu l’instruction de parer au plus pressé, c’est-à-dire de faire en sorte que le caveau soit présentable, quitte à cimenter et sceller l’ensemble la semaine suivante, il devait en outre nettoyer les allées du cimetière et surtout bien fermer les grilles pour éviter que les mauvais garçons du village ne fassent voyager nuitamment les gerbes de fleurs et les potées de chrysanthèmes de la Toussaint d’une tombe à l’autre. Un muret en grès du pays assurait une protection suffisante sur tout le pourtour de l’endroit.
L’ingénieur n’ayant réussi à se faire que des ennemis ici-bas par son très mauvais caractère, il fut décidé qu’une petite couronne suffirait, au reste les deniers de la commune étaient comptés pour clore le budget de l’année. Par ailleurs, c’est à Gustave, boiseur aux Houillères à la retraite, que revint l’honneur d’accompagner le maire dans cette digne cérémonie.
Notre nouveau maire, n’écoutant que son bon cœur et accessoirement la météo qui annonçait un long week-end ensoleillé, décida de ne pas en faire trop pour la première fois qu’il présidait une cérémonie. Il battit le rappel la veille au soir afin que tout soit prêt à 9 h pour ce vendredi de Toussaint de l’an de grâce 1996.
Quelle ne fut pas la surprise de nos édiles municipaux de découvrir un attroupement bruyant devant le fameux caveau : le curé et son ombre Honorine (sa gouvernante), quelques bigotes et l’ouvrier discutaient à voix haute dans ce lieu de recueillement autour d’un magnifique parterre de fleurs de toutes les variétés et de toutes les couleurs entourant la dalle de marbre et un énorme bloc de charbon de deux mètres cubes posé dessus.
L’ami Gustave tenait la couronne en tremblant, accompagné du maire, c’est que cette couronne lui parut de plus en plus lourde à chaque pas ! Il faillit bien chanceler, tandis que les autres observaient la scène en retrait. « C’est l’émotion, vous comprenez », s’excusa notre homme en direction du premier magistrat. Ce dernier, à mesure que l’on approchait, devenait furieux : la petite couronne faisait vraiment ridicule devant un tel étalage de fleurs. Le maire rougissait à la même vitesse que Gustave pâlissait !
On se tut, laissant le passage à nos deux hommes. Il fallut dégager quelque bouquet garni pour déposer l’hommage officiel de la République. Nouvelle surprise : la dalle était parfaitement scellée, le bloc de charbon également et le tout deux fois plutôt qu’une ! En vérité on soupçonna que les fleurs n’étaient là que pour cacher le travail exécuté pendant la nuit. Cela expliquait aussi le dégarnissage de quelques tombes alentour…, la voyoucratie locale était cette fois visiblement hors de cause !
Le maire, instituteur de son état, tonna en direction du prêtre : « Par tous les saints, doux Jésus (dernier combattant de la guerre des écoles, il ne manquait pas une occasion d’agresser verbalement le représentant de l’Eglise), Monsieur le Curé, vous allez entonner un « Veni Creator » ou ordonner «Vade Retro Satanas » ?
— Puisque vous convoquez du monde autour de nous, Monsieur le Maire, je ferai dire un Pater Noster pour n’oublier personne ! »
Fin connaisseur de la nature humaine et averti des fausses peurs de ses ouailles, l’abbé savait aussi que l’ingénieur n’avait ni famille ni ami connu, il se demanda quel puissant remords avait pu engendrer si promptement un résultat aussi constructif ! Il ne tarderait guère à le savoir dans le secret des confidences voire même au confessionnal. Il souriait à l’idée d’une utile pénitence, par exemple entretenir cette belle tombe d’un discret coup de brosse de temps à autre.
On avait bien un peu souri quelques jours auparavant dans le coron, en apprenant par la télévision les ravages causés par l’incendie dans le fameux tunnel sous la Manche. « Même les voussoirs ont fondu ! Encore heureux qu’il n’y ait pas eu de mort comme chez nous à la mine à cause du grisou » . Les « gueules noires » sont amères, beaucoup étaient encore jeunes quand le dernier puits avait fermé, le chantier du siècle sous la Manche allait leur donner quelque raison d’espérer se refaire. Mais non ! Ils durent en grand nombre se satisfaire de leurs projets d’avenir en réparant de quelques briques et tôles ondulées les clapiers et pigeonniers au fond de leurs jardins..., c’est un tout autre chantier, vous en conviendrez !
Rentrant d’une cure de deux mois dans le Var, la seconde patrie de nos mineurs, région privilégiée qu’ils choisissent avec raison comme lieu de vacances voire de retraite bien méritée, Gustave se tenait au courant des derniers potins survenus en son absence. C’est ainsi qu’il venait juste d’apprendre l’incident survenu dans le tunnel sous la Manche.
Grand et solide gaillard, mis à la retraite prématurément, il pestait tant qu’il pouvait contre les techniciens du tunnel. « Ils ne sont même pas venus me chercher ! Dieu sait pourtant si j’en ai fait des galeries ! Voilà le résultat ! Même pas capables de faire tenir du béton sous cinquante mètres alors que nous on étayait à trois cents, cinq cents mètres de profondeur avec du bois ! Ils n’avaient qu’à nous le demander, à nous les mineurs, mince alors !
— Il ne s’est pas écroulé, ça a brûlé à cause d’un camion, lui répond son épouse Germaine.
— C’est pareil ! ça veut dire qu’ils ne savent pas faire du béton qui tienne au feu. Ils auraient dû nous demander conseil !
— Te demander conseil ! A toi ! Tu ne manques pas de toupet, tu ne regardais jamais la télé quand tu étais à ta cure à La Napoule pour soigner ta silicose ? Des maisons se sont effondrées dans le coron d’à côté, à cause des trous que tu as faits avec tes galibots cent mètres en dessous. Une route s’est même ouverte, si large qu’on peut faire passer un paquebot !
— Il n’y a pas eu de morts, au moins ?
— Non heureusement, tout le monde est sorti quand les murs ont commencé à « barloquer ». Sauf l’ingénieur des mines, il était mort dans son lit la veille et la bonne du curé, Honorine, l’a endimanché comme il faut pour les visites et le lendemain matin le plafond lui est tombé sur le corps !
— Bien fait pour lui ! Il a passé toute sa vie à nous enguirlander ! Ah elle est bonne celle-là !
— C’est vrai, tu as bien raison dans le fond, on raconte même que quand on a retiré un morceau de plâtre sur sa figure, on a cru qu’il était en colère et qu’il allait sermonner tous ceux qui étaient venus aider à nettoyer la chambre mortuaire pleine de morceaux de plâtre tombés du plafond !
-- Je n’irai sûrement pas mettre des fleurs sur sa tombe ni brosser son caveau en tout cas ! »
Gustave se souvenait, que de coups de gueules il avait eus avec lui, l’ingénieur, ce vieux garçon toujours prêt à en découdre avec ses ouvriers. Comment ce fut même possible qu’il soit devenu maire du village ?
« A propos, reprend Germaine, tu sais qu’il a eu un drôle d’enterrement, il avait demandé dans son testament qu’on mette une dalle de marbre sur un large caveau avec une grosse gaillette de charbon par dessus. Il l’avait gardée dans sa cour exprès et il avait déjà fait clouer son nom dessus. Le gars de la commune a dû prendre une grande remorque pour ramener le charbon au milieu du cimetière. Le conseil municipal n’a rien trouvé à redire au testament, même que pour une fois on aura un souvenir de la fosse au milieu des tombes des familles de mineurs.
— Quand même, ce n’est pas sur sa tombe à lui qu’il aurait fallu la mettre, la gaillette, il ne la méritait pas, ce « rouspéteur ». Non content de nous avoir fait courber l’échine sa vie durant, il s’est arrangé pour qu’on s’incline devant lui toute l’éternité !
— De toutes façons, l’ouvrier n’aura pas fini le travail, il m’a dit ce matin qu’il s’était contenté de déposer la dalle et le gros morceau de charbon en place et qu’il cimenterait la semaine après la Toussaint. N’oublie pas non plus que le nouveau maire t’a désigné en tant qu’ancien porion (contremaître) pour déposer une petite couronne en souvenir du mort devant sa tombe et son bloc de charbon.
— Ah le renégat, il ne pouvait pas le faire lui-même ?
— Mais dis-moi, songe Germaine, tu ne te rappelles pas ce que tu m’as raconté, à ton dernier jour à la fosse, cette poutre que tu as posée exprès de travers pour faire une dernière blague à l’ingénieur. Ce n’est pas toi qui m’as dit qu’il n’y avait pas de danger, d’après les calculs la galerie passait juste à cent mètres sous le milieu du cimetière ?
— Par sainte Barbe (patronne des mineurs, NDLR), mais c’est vrai ! Et si le sol tremble encore, si la dalle ne tient pas, la gaillette va lui tomber dessus ! Il va être noir comme du charbon, juste quelques jours après avoir reçu du plâtre sur la figure ! Il est bien capable de revenir me crier dessus une dernière fois, au moment où il aura sa couronne ! »
Gérard LIGNIER
15 décembre 1996
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Ce mercredi matin nous étions chez nous dans les brumes sur Lyon et environs, aussi j'ai regardé sur Internet ce que prévoyait la météo sur le lac du Bourget et spécialement à Aix-les-Bains. Celle-ci annonçait un ciel nuageux toute la sainte journée puis 7 jours de soleil, mais pas de pluie. Je me suis dit à moi-même et j'en suis d'accord que pour faire de belles photos ensoleillées, automnales, pourpres et dorées à la fois, hé bien ce sera pour une autre fois ! Mais on ne peut pas remettre l'escapade à demain, alors allons-y quand même et on verra bien...
Sur la route, il n'y a que 125 km à faire, et les brumes nous accompagnent, sauf curieusement entre deux tunnels de montagne dans le secteur du massif de l'Epine et du lac d'Aiguebelette où un ciel d'azur sans aucun nuage surplombe la route ! Les brumes reprennent après le tunnel de l'Epine... Curieuse montagne et ses micro-climats ! Se pourrait-il qu'il fasse vraiment beau à Aix aussi ? Hé bien je ne sais pas qui a entendu ma prière et donc à qui mettre un cierge la prochaine fois que j'ai deux sous dans la poche, mais à Aix-les-Bains il faisait un magnifique soleil !
Nous nous sommes garés près du Centre Nautique et ses immenses parkings gratuits en cette période de l'année. On y trouve un Casino pour y perdre sa chemise, un cinéma pour ne pas rater "Monsieur Aznavour", des piscines pour afficher ses biceps, et plein d'aires de jeux pour les enfants !
Pour nous le principal c'est surtout un restaurant avec vue sur la mer, pardon, vue sur le lac ! Fabienne a choisi un plat de pâtes aux petits lardons, et moi le plat du jour : des nemen au poulet (une variétés de nouilles de riz, je suppose), avec un petit bol de ce que je pensais être des morceaux de poivrons. Le tout est servi avec des baguettes mais aussi fourchette, cuillère à soupe et couteau. C'était fort bon, dans une soupière où j'ai trempé un morceau de poivron... Lequel s'est avéré être un piment très fort !!! On ne m'y reprendra pas deux fois...
Après ce très bon repas au soleil, nous faisons la route pour prendre de la hauteur, mais il y a fort peu d'endroits pour faire une pause et profiter du panorama sur le lac, aussi nous finirons par mettre le cap sur le grand port, où j'ai fait une bonne moitié de ma série de photos avant de rentrer sagement sur Lyon, resté toute la journée dans les brumes. Nous avons bien fait de ne pas renoncer ce matin !
Près du Centre Nautique
Vue sur le lac, les brumes matinales partent au loin.
Vue depuis le restaurant
Vue depuis les hauteurs d'Aix-les-Bains
Près des parkings du grand port, les couleurs chaudes de l'automne
Fabienne et Kildor font une pause
Essai de zoom sur un voilier
Où la Riviera d'Aix est annoncée !
Et une dernière pour célébrer l'automne.
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